
Casimir avait construit sa réputation sur les fusils se chargeant par la culasse.
Lors de son décès en 1852, sa femme et son fils, Eugène Lefaucheux, continueront la fabrication des armes au 37, rue Vivienne à Paris.
C’est la fabrication et la commercialisation des fusils qui fait vivre la maison.
La clientèle de la maison est d’ailleurs presque exclusivement constituée de chasseurs, même si le désir le plus cher de Casimir Lefaucheux aurait été de pénétrer les marchés avec l’armée, mais il n’y parviendra jamais.

Son fils Eugène par-contre réussira très bien.
Il n’est donc pas faux de dire que la plupart des gens s’intéressant un peu aux armes Lefaucheux ont tendance à attribuer les fusils à Casimir et les revolvers à Eugène.
Cette observation est un peu courte et réductrice car, quand on regarde de plus près le parcours professionnel d’Eugène Lefaucheux, on constate qu’il s’intéresse aux fusils tout au long de ses 27 ans de carrière, en tant qu’armurier et fabricant d’armes (1854-1881).
Nous pouvons facilement dire que les revolvers assurent le pain quotidien de l’entreprise et que le bénéfice de celle-ci permet à Eugène Lefaucheux de consacrer du temps à sa passion des fusils.
