Eugène Lefaucheux nous laisse, uniquement dans les armes, pas loin de 14 brevets initiaux et encore plus de certificats d’additions.
De plus, chaque modèle de brevet se décline en de multiples versions, c’est très vrai pour le modèle 1854, qui, avant d’être accepté comme arme réglementaire de la Marine Française va subir nombre de modifications pour enfin devenir le « 1858 de Marine » en 1857 d’un côté et la « Version civile à vocation Militaire » de l’autre.
3 ans d’essais et de transformations avant d’en arriver là ; cette constatation est aussi applicable et valable pour le 70 de Marine dont le premier modèle date de 1868.
Les revolvers en 7 mm, 9 mm en DA et TA à broche sont eux aussi, sujets à des évolutions multiples, ainsi que le 12 mm en TA refusé par l’armée.
Pour les fusils et carabines de chasse des brevets de 1859 puis ceux fabriqués à partir de 1869, c’est encore différent.
Un brevet pouvait comporter de multiples variations de disposition, pour le dernier de 1879 : plus de 23 combinaisons possibles.
Je pense que la quasi-totalité des modèles et leurs variantes ont été mis en fabrication dans les ateliers d’Eugène Lefaucheux à Paris.
Certains sont devenus des succès commerciaux, d’autres des vrais échecs.
Vous trouverez dans ce chapitre l’ensemble de ses brevets et ses additions aux brevets avec leurs dessins et descriptif .
Bonne lecture.
Lefaucheux père et fils 